August Richter (1801-1873) verdient in jeder Hinsicht einen Platz in der Liste vergessener Künstler.

Für das Vergessen war sicherlich verantwortlich, dass er fast die letzten 30 Jahre seines Lebens in einer Irrenanstalt eingekerkert war. Die  Mehrzahl seiner Werke war zudem nicht angetan, ihn aus dem Durchschnitt der deutschen Künstler seiner Zeit zu heben.
Nur aus einer kurzen Zeit, während eines Italienaufenthaltes 1827-1830, sind einige wenige außergewöhnliche  Skizzen überliefert. Wahrscheinlich sind sie vor der Natur entstanden. Er hat es verstanden, mit einem besonders freien großzügigen Aquarellstil Lichteffekte und andere flüchtige Eindrücke geschickt und getreu wiederzugeben.
Auf obigen Blatt  fließen alle Strukturen der weiten römischen Kampagna in wenigen breiten Pinselstrichen zu einer Farbharmonie zusammen. Auf der Studie der Folgeseite ist ähnlich frei, aber abweichend monochrom, die Gischt am felsigen Mittelmeergestade festgehalten.
Es ist nachvollziehbar, dass ihn Ernst Sigmund im Thieme-Becker als einen Vorläufer der Impressionisten charakterisiert, wenngleich eine wirkliche Beeinflussung durch diese weitgehend unbekannten und verkannten Studien kaum stattgefunden haben kann.

 

August Richter (1801 - 1873) figure à plusieurs titres dans cette liste d’artistes oubliés et méconnus.

L’oubli s’explique par le fait que l’artiste a passé les dernières décennies de sa longue vie incarcéré dans un asile pour aliénés. La majeure partie de son œuvre ne dépasse pas les limites de la production moyenne de son temps en Allemagne.
Pendant un bref séjour en Italie de 1827 à 1830 seulement, il a produit un nombre très limité d’études extraordinaires, sans doute en plein air. Il a rendu avec une fidélité étonnante les effets éphémères de la lumière. Ici, sur les exemples montrées, les structures de la plaine tranquille des environs de Rome s’unissent sous quelques traits de pinceau où une harmonie des couleurs prends le devant. Les moyens et les résultats sont un brin différent dans la monochromie  des creux des vagues qui se brisent sur la falaise du bord de la Méditerranée (voir page suivante).
Ernst Sigmund dans le Thieme-Becker lui a fait ses éloges et l’a appelé un précurseur des impressionnistes. Bien que une influence directe de ses études intimes qui n’ont toujours pas trouvé leurs heures de gloire soit invraisemblable, cette comparaison semble tout à fait justifiée par l’esprit.