Kaulbachs Maximiliansorden
Kaulbachs beißende Satire auf den Kunstbetrieb, die er als monumentales Fresko auf der Fassade der Neuen Pinakothek verwirklicht hat, hat den Unbilden des Wetters nicht standgehalten.
Ein Werk vergleichbaren Geistes wurde über viele Jahre als Auszeichnung von vielen gern angenommen, ohne das sie den dahinter liegenden Doppelsinn wahrgenommen hätten: Kaulbach entwirft im Auftrag König Maximilians das Abzeichen für den neu gegründeten Bayerischen Verdienstorden, den Maximiliansorden. Dieses unscheinbare Skizzenblatt führt in die Abgründe Kaulbachschen Denkens. Es ist zugleich ein Konzentrat des Geistes der genannten Fresken. Kaulbach scheint zunächst tatsächlich eine Medaille zu entwickeln, eine Version mit Athene (oder Bavaria?), eine andere mit einem Kreuzemblem. Es finden sich auch Skizzen für einen Pegasus und eine Eule. Dies war der Schlüssel zur Identifikation als Entwürfe für den Maximiliansorden "für Wissenschaft und Kunst". Es gibt ihn nämlich in mehreren Varianten, für Wissenschaftler verso mit Eule, für Künstler mit dem Pegasus. Der Clou, in dem sich der alte Fuchs Kaulbach mit all seiner Schärfe offenbart, ist ein Spruch am oberen Rand: "Was helfen Lichter und Brill', wenn einer mit Fleiß nicht sehen will". Es klingt wie ein Sprichwort und ist auch eines (aus Dänemark). Es ist in Deutschland von einer Medaille bekannt, die auf einer Seite diesen Spruch, auf der anderen Seite eine Eule trägt, mit Brille und in jeder Kralle eine brennende Kerze. Kaulbach hat sich also für den "hohen" Maximiliansorden an einer Scherzmedaille auf die Borniertheit orientiert! Ein wahres Wunder, dass er sich mit einem solchen Entwurf gegen den von Leo von Klenze durchsetzen konnte (hier ein externer Link zu einem kurzer Abriss der Affäre vom Haus der Bayrischen Geschichte, als PDF-Datei)
Kaulbach überlässt uns, ob wir den Maximiliansorden nun als eine Auszeichnung für oder gegen Borniertheit ansehen. Jeder mag sich sein Urteil im Kaulbach'schen Sinne anhand der Liste der Ausgezeichneten bilden.
Übrigens fand auch die "Athene" im Zentrum der Skizze eine Verwendung, nämlich für eine kleine Verdienstmedaille desselben Maximiliansordens.

 

Décoration de l'ordre bavarois de mérite, créé par le roi Maximilien II en 1853
Peu de temps après avoir terminé les fresques à la Nouvelle Pinacothèque de Munich (perdues), et malgré un tollé d'indignation, surtout de la part des dignitaires visés par ces peintures, Kaulbach saisit l'occasion de renchérir encore dans le même sens: Sur sollicitation du roi Maximilien II, il crée une nouvelle médaille pour ledit ordre, récemment constitué par le roi. La décoration, destinée à récompenser les mérites dans les champs de l'art et de la science dispose de deux variantes, celle pour les scientifiques avec au verso la chouette d'Athéna, dite de la sagesse, celle pour les artistes avec le Pégase. Les esquisses sur la feuille sont les premières pensées pour cette décoration, clairement identifiables par Pégase et la chouette.
Très typique et révélatrice du sens d'humour assez particulier de chez Kaulbach et de son esprit moqueur est une annotation autographe en marge du dessin  Quand on ne veut pas voir ni la lumière ni les lunettes ne servent de rien. Ce proverbe d'origine danois n'est pratiquement pas connu en Allemagne, mais bel et bien une medaille qui le porte sur son revers. Au recto se trouve l'image d'une chouette avec des lunettes et une bougie dans chaque patte, allégorie d'un esprit étroit.
La ruse du vieux renard Kaulbach a donc pris cette médaille comme modèle pour l'ordre de mérite de la Bavière.
Il nous laisse alors le plaisir de décider pour nous-mêmes, si nous préférons de voir dans cette décoration bavaroise une distinction pour ou contre l'étroitesse d'esprit. Une liste des dignitaires nous aidera sans doute à trouver une réponse dans le sens souhaité par Kaulbach.
Il reste un miracle comment il a pu obtenir l'approbation du roi pour cette décoration contre la concurrence de Leo von Klenze dans un concours interne. Pour plus d'information voir une page  de la Maison de l'histoire de la Bavière (en allemand seulement).
La partie centrale de l'esquisse avec Athéna n'était d'ailleurs pas fait pour rien: utilisée pour une petite médaille liée au même projet.