Allegorie der Skulptur, diesmal nicht weiblich wie im Museum,
sondern in Gestalt des seinerzeit berühmtesten Berliner Repräsentanten der
Profession, Christian Daniel Rauchs. Rauch gehörte zum Umgang Kaulbachs in
Berlin, beide gebürtig aus Bad Arolsen. Neben einer
unverkennbaren Ähnlichkeit wird diese Identifizierung
bestätigt durch die Andeutung des frisch verliehenen Ordens "Pour le mérite",
besonders aber den eigenwilligen Kopfputz,
den er mit dem Gemälde für das Museum gemeinsam hat. Das Blatt ist also in
die 40er Jahre zu datieren.
Typisch für diese Berliner Zeit ist das Spiel mit Klecksen. Kaulbach hat sich
die Zeit in Berlin, die er ohne seine in München verbliebene Familie verbringen
musste, mit seinen Mitarbeitern Muhr und Echter mit Karikaturen, teils auf
der Basis von Flecken, vertrieben, Ein Resutat ist "Kaulbach`s Fleckenbuch"
( erste Erwähnung mit diesem Namen in den "Dioskuren" 1857 - fehlt wie so
vieles bei Susanne Niedernolte, Klecksende Künstler). Hier
Link zum Digitalist einer photographischen Reproduktion. Im Druck wurde
es Kaffeeklexbilder genannt. In diesen Zusammenhang ist das vorliegende Blatt
auch stilistisch einzuordnen. Es trägt
nicht nur ein Monogramm, auch der scheinbar störende Klecks auf der Stirn
ist in diesem Zusammenhang eine Art Signatur,
jedenfalls eigenhändig. Kaulbach steht in dieser Hinsicht in einer Reihe
mit dem berühmtesten französischen Hobby-Zeichner der Zeit, dem Dichter, Zeitkritiker
und Romanautor Victor Hugo.
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Malgré son apparence différente, ce dessin
monogrammé est étroitement lié à l'allégorie de la sculpture. Non pas conçu
pour le musée, mais contemporain et dans le même esprit que les
travaux pour les Kaffeklexbilder (ensemble de dessins à base de
taches d'encre -
lien vers une copie à la bibliothèque de l'université de Düsseldorf).
Portrait de l'ami Christian Daniel Rauch en allégorie de la sculpture, à daté
autour de 1845. Rauch était comme Kaulbach originaire de Bad Arolsen et à
l'époque le sculpteur le plus en vue de Berlin. Ici, Kaulbach lui rend hommage
en le représentant en allégorie de la sculpture sur le modèle de celle qu'il
avait fait (ou bien qu'il était en train de faire) pour le musée de Berlin.
La coiffure étrange est la clef de l'identification,
comme l'allusion à sa plus récente décoration, l'ordre Pour le mérite
du quel la version civile fut créée en 1842, avec Rauch
parmi les tout premiers chevaliers. La grande
tache noirâtre sur le front n'est certainement pas le fruit du hasard,
plutôt une sorte de signature et partie du jeu avec les taches. Pendant ses
mois voir années passés à Berlin, loin de sa famille, restée à Munich, Kaulbach
se serait amusé avec des croquis, parfois à base de taches d'encre, par erreur
à l'origine considérées comme taches de café, des
Klecksographies (terme
allemand sans équivalent en français, pratiqué parmi d'autres par
Victor Hugo, Justinus Kerner, E.T.A.Hoffmann,
L.E.Grimm). Les lettres envoyées à sa femme et ses filles sont plein de caricatures
et esquisses rapides de ce genre.
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