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Links die Reproduktion
von Garnier, rechts eine von G.B. Airaghi und G. Angeli (Original in der Civita
Raccolta di Incisioni Serrone, Villa reale, Monza) In dieser sonst weitgehend entsprechenden italienischen Reproduktion findet sich ein diametral anderer Lichteinfall, nicht von rechts hinten wie in allen übrigen Versionen, einschließlich der Vorzeichnung, sondern von links vorn. Es scheint, als hätten diese Stecher damit auf eine frühe Kritik (z.B. Charles Landon, siehe den Aufsatz von Wehner) reagiert, die der Komposition vorwarf, die Gesichter im Schatten gelassen zu haben. Oder liegt eine Anregung von Picot selbst vor? Zweite Version, ebenfalls verschollen? Ein weiterer Kritikpunkt (z.B. im
Schorn'schen Kunstblatt) bezieht sich auf die "störende Bildsäule" des Eros.
Diesem Kritiker dürfte sich eine Schicht der Komposition nicht erschlossen
haben. Genau deshalb wird sich aber die Vorzeichnung von 1819 vormals in der
Sammlung des Archäologen Klaus Parlasca befunden haben: |
À gauche
la gravure par Garnier, à droite une reproduction par Giovanni Battista Airaghi
et Giovanni Angeli (Civica Raccolta di Incisioni Serrone, Villa reale,
Monza). Dans la seule reproduction par Airaghi e Angeli, la distribution des zones d’ombre et celles ensoleillées est inversée. Comme si les Italiens avaient connaissance de la critique concernant un centre trop à l’obscurité (déjà dans la critique par Landon dans son Salon illustré de 1822). Sur initiative des reproducteurs? Ou y avait-il une deuxième peinture par Picot, également disparue ? Une critique concernant la statue dominante de l’Amour, n’a probablement pas compris un aspect caché de la composition. Cet aspect était probablement la raison pour laquelle le dessin préparatoire avait autrefois sa place dans la collection du professeur Parlasca, archéologue de renom en Allemagne : La sculpture est la copie romaine d’un original grec. La statue originale en bronze ornait le sanctuaire du dieu à Thespies dans la Grèce centrale. Une copie de cette originale grecque s’est trouve toujours au musée du Capitole à Rome, une autre, mieux connue en France, faisait partie de la collection Borghese, achetée par la France en 1807 et actuellement au musée du Louvre. En plaçant le couple amoureux devant la maison de Raphael (à l’époque encore présumée telle, située dans le parc de la villa Borghese) sous l’œil surveillant du dieu Amour, l’artiste, n'avait-il pas transformé l'endroit en sanctuaire de l’Amour à ciel ouvert? |