Lucretia und Tarquinius, Gemäldefassung von 1877 (Dank an Jean Nougaret für den Hinweis auf das Gemälde). Die Auffassung steht dem Klassizismus früher Arbeiten nahe, deutlich im Vergleich mit datierten Arbeiten (1842) aus der Sammlung Bruyas, jetzt Musée Fabre in Montpellier. Hier eine Detailzeichnung zur Hintergrundfigur rechts.

Alexandre Cabanel ist heute besser als in seinen Werken durch die kämpferischen Attacken eines Emile Zola bekannt - für seine Freunde aus dem Kreis der Realisten und Impressionisten (besonders Edouard Manet und Gustave Courbet) und gegen Cabanel, den er zum Sündenbock für deren angebliche Misserfolge macht.

In einer Kritik aus dem Jahr 1867 vergleicht er die Venus in Cabanels Hauptwerk "Geburt der Venus" (heute eines der meistkopierten und meistverbreiteten Kunstwerke, besonders im Internet) mit einem Gebilde aus rosa und weißem Marzipan. Er macht auch keinen Hehl aus seiner Wut und Fassungslosigkeit in Anbetracht der exorbitanten Preise, die für solche Werke bezahlt werden.

Zola verbirgt auch keineswegs seine völlige Verständnislosigkeit für gleichzeitige Weiterentwicklungen im Sinne symbolistischer Anschauung. Ein Gustave Moreau ist ihm unheimlich. Und natürlich ist er (wie mit ihm immer noch Teile der aktuellen Kunstliteratur) nicht in der Lage, mögliche, vielleicht sogar unausweichliche Wege zu sehen, die von der "Marzipanmasse" der Salonmalerei zu Moreau führen, wo er nur den "Hass auf den Realismus" wahrnimmt.

Bei den Zeitgenossen war eine solche Trennung oder gar Polemik keineswegs die Regel - im Gegenteil. Der wohlhabende Sammler Alfred Bruyas dürfte eher beispielhaft gewesen sein. Er war mit beiden, Gustave Courbet und Alexandre Cabanel, gut befreundet. In seiner Sammlung gaben beider Werke eine gute Mischung. Um in Zola's kulinarischer Ausdrucksweise zu bleiben: Die feine Mandelmasse bei Cabanel und die prallen Früchte von Courbet ergeben ein repräsentatives zeitgenössisches Mahl.

Wohl nicht zuletzt dank der langen Nachwirkung von Zolas autoritärem Kampfstil gibt es bis heute keine angemessen verfügbare Monographie dieses, für die Entwicklung in der zweiten Hälfte des 19.Jh. erstrangigen Künstlers. Eine entsprechende Diplomarbeit von Jean Nougaret aus 1962 ist nicht publiziert - ein löblicher Anfang ist eine vorzügliche Präsentation desselben Nougaret auf der Sitzung vom 6.4.2009 der Akademie von Montpellier (PDF-Download), sowie sein "Vorläufiges Werkverzeichnis der Gemälde" im Katalog zur Cabanel-Ausstellung 2010 in Montpellier. So sollen die wenigen zeitgenössischen umfangreicheren Quellen hier Lücken füllen: Biographie anlässlich des Todes von Cabanel, von Georges Lafenestre (PDF, 1,8 MB); Katalog der Nachlass-Versteigerung (PDF, 1,2 MB). Eine Suchmaschine für die beachtlichen Bestände des Musée Fabre führt mittlerweile zu guten Reproduktionen.

 

Lucrèce et Sextus Tarquin (mes remerciements à Jean Nougaret pour l'identification du sujet). La peinture correspondante fut réalisée en 1877. Le classicisme du dessin renvoie vers les débuts du peintre (voir quelques peintures précoces dans la collection Bruyas à Montpellier). Il existe encore un dessin qui prépare le témoin à l'arrière-plan.

Alexandre Cabanel est aujourd'hui plus connu par la polémique que par ses œuvres. Voici quelques exemples de ce genre d'amabilité contemporaine: Prestidigitateur habile. Responsable du malheur des prétendus modernes refusés au Salon annuel. Eternel prix de Rome (qu'il n'a même pas obtenu, il fut admis à la Villa Médicis seulement grâce à un permis spécial). Lèche-botte de Napoléon III.

Emile Zola, dans une critique de 1867, a confronté sa Venus à la chaire "en pate d'amande" aux nues réalistes ou naturalistes de Courbet et de Manet, afin de mettre en valeur ces dernières. En revanche, en chroniqueur honnête, il avoue sa stupéfaction et sa rage devant les prix énormes auxquelles les œuvres de ces ennemies, les Cabanel et autres Gérôme, furent vendues (cette polémique trouve une réponse tardive dans le mot de Salvator Dali de 1971 "Le but des tableaux est vraiment purement commercial."). Il ne cache pas non plus sa perplexité devant le mysticisme de quelqu'un postérieur à ses favoris, Gustave Moreau. Le coté pré-symboliste du dernier n'est pas sans évoquer une certaine continuité parallèle, de la "pate d'amande" vers la "haine du réalisme" chez Moreau (toujours selon l'expression de Zola).

Ce sentiment négatif ne fut toutefois pas partagé par tous les contemporains, loin de là: Dans la collection de Alfred Bruyas, par exemple, - ami et mécène à la fois de Alexandre Cabanel et de Gustave Courbet -, la fraicheur des fruits mûrs de chez  Courbet et le goût sublime de la pate d'amande de chez Cabanel se marièrent à merveille.

Il n'y a toujours qu' une biographie obituaire par Georges Lafenestre de 1889 (PDF à télécharger, ca. 1,7 MO), le catalogue de la vente de l'atelier chez Georges Petit à Paris de la même année (PDF à télécharger, ca. 1,2 MO) - le moteur de recherche du Musée Fabre et quelques miettes dans la littérature actuelle (excellent: une communication par Jean Nougaret de l'Académie de Montpellier, séance du 6 avril 2009, PDF à télecharger).Une thèse monographique du même auteur de 1962 sur Cabanel n'a toujours pas trouvé éditeur, mais au moins son Catalogue sommaire de l'œuvre peint du maitre dans le catalogue actuel de l'exposition Cabanel à Montpellier 2010 - effet lointain du rouleau compresseur Emile Zola?