" Mag aber immerhin der Standpunkt Piloty's heute überholt sein, — sicher ist, daß alles, was die Größe der neuen Münchener Schule ausmacht, mehr oder weniger auf ihn zurückgeht, der als Künstler dem Principe des Colorismus den Weg bahnte und als Lehrer weit über die Grenzen Münchens hinaus den Anspruch auf den Titel eines Praeceptor Germaniae machen darf." Diese, bis zur großen Retrospektive 2003 letzte positive Einschätzung Pilotys stammt von R. Muther aus dem Jahr 1888 (ADB, Bd. 26). Im Übrigen stand der Name Piloty im wesentlichen für die gleichnamige Schule. Kaum ein bedeutender Maler Münchens und großer Teile des (östlichen) Europa des späten 19.Jahrhunderts fehlte in seiner Schülerliste.
Sein Verdienst um eine neue Malweise ist allerdings pauschal mit der Ablehnung seiner Historienmalerei ebenfalls untergegangen. Die ostentative Hommage eines Salvator Dali an Pilotys Schicksalsgenossen und Kollegen, Ernest Meissonier, zeigt jedoch, dass es  in der  "Enkelgeneration" wieder einen Sinn für diese Wurzeln wichtiger Strömungen aktueller Kunst gibt.
Pilotys Hauptwerke in der Neuen Pinakothek in München wurden zwar nie völlig ins Depot verbannt, sonst  war er jedoch praktisch vergessen.
Eine gewisse Uniformität ist seinen Monumental-kompositionen nicht abzusprechen; ob dies auftragsimmanent ist, bleibt zu klären.
Die hier ausgestellten Zeichnungen zeigen, wie umfassend Piloty seine Werke vorbereitet, immer wieder wird die einmal gefundene Komposition in Frage gestellt, die Verteilung der Anteile, der Volumina,  neu überdacht. Dabei werden die Strategien spontan auf dem Papier mit dem Stift fixiert. Er stellt die Figuren immer neu - wie ein Theaterregisseur. (Aufschlussreich besonders die Studien zur "Liga" und die multiplen Varianten auf einem Blatt zu Schillers "Bürgschaft"). Wie kaum einmal kann man den schöpferischen Prozess in der Entstehung verfolgen.

 

Karl Theodor von Piloty était toujours estimé comme professeur, comme directeur d’académie qui a laisse ses empreints sur toute une génération d’artistes non seulement à Munich, mais dans l’Europe entière, surtout de l’Est.
Les courants de l’art moderne - dans leur folie d'une prétendue naissance ex nihilo -  l’avaient enterré avec tout le reste de la génération précédente. Jusqu'aujourd'hui, l'histoire d'art suit largement leurs jugements de la fin du 19ème siècle et continue à nier toute qualité intrinsèque dans son œuvre, très estimée de son vivant en tant que peinture d'histoire ou genre historique. Sa maitrise de la couleur fut remarquable et bouleversa la pratique de la peinture à l’école de Munich. Lui-même fut à l'avant-garde, au moins des années 50. Une œuvre comme The Portable War Memorial de Edward Kienholz, bon nombre de créations surréalistes - pourquoi pas l'ensemble du septième art - auraient-ils vu le jour sans pareils précurseurs au 19éme?
Ses grandes compositions ont parfois une certaine air de famille, on lui a reproché une ressemblance trop étroite entre elles. Il reste à montrer une éventuelle responsabilité de ses commanditaires
Ses seuls dessins montrent jusqu’où Piloty pousse la recherche de la composition finale. Il joue avec des images en miroir, il déplace et réoriente des blocs de personne, des conglomérats, chaque part de la composition, mets inlassablement tout en question – comme un bon metteur en scène de théâtre. (Voir des nombreux dessins pour la composition de la Ligue - plus de 10 variants dans le dessin préparatoire à l’illustration pour Schiller, La caution).
Piloty a fixé ses pensées directement sur le papier, ainsi il nous permet de le suivre dans le processus même de la création artistique.