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Wilhelm Camphausen zugeschrieben. |
Zu einigen Arbeiten des PCornelius
- vers quelques exemples de l'activité de Peter von Cornelius |
Attribué à Wilhelm
Camphausen. Le dessin est tout un symbole de l’acharnement du 19ème
siècle : Chaque génération d’artistes s’en prend à la précédente jusqu’à l’anéantissement
de celle-ci. Caricature de Peter von Cornelius en Don Quichotte qui mène le combat contre ses ancêtres, académiciens et autres porteurs de perruque, dont il emporte une comme une trophée sur sa lance- porte-crayon. L’allégorie a encore un autre sens. Cornelius emporte la Peinture avec lui, sortant des profondeurs d’une montagne pour sauver l’Allemagne tel l’empereur Barberousse du Kyffhäuser en Thuringe selon la vielle légende allemande. Il s’agit de l’œuvre d’un artiste de la jeune génération autour de 1840 qui se moque ainsi du vieux Cornelius qui marchait d’échec en échec, de l’abandon du directorat de l’académie de Düsseldorf, en passant par celui du directorat de l’académie de Munich, jusqu’à son sauvetage in extremis par le roi Fréderic Guillaume de Prusse qui lui avait offert une retraite dorée près sa cour. Le combat de Cornelius jeune contre le traditionalisme des académies était un lieu commun. La version, la plus célèbre, fut la peinture de Wilhelm von Kaulbach, partie de sa frise sur la façade de la pinacothèque de Munich. Moins bien connu est un dessin du même Kaulbach, centré sur Cornelius. Parmi les «bienfaits» de Cornelius, peintre d'histoire borné, figure l'abolition d'un professorat pour la peinture de paysage à Munich |