Beatrice Cenci
auf dem Weg zur Hinrichtung, 1855
Jules Barbay d'Aureville schreibt 1857 über dieses Gesicht:
Inmitten dieser berufsmäßigen Trösterinnen und Begleiterinnen des Todes, die beten und
ohne innere Berührung diesen Zug zum Schafott begleiten - mit Augen, die an
den Anblick der letzten Dinge gewöhnt sind -, ist eine Reizende, die noch
nicht vom Gedanken an die Ewigkeit erfasst ist.
In dieser einen ist ganz Italien!
Mit brennenden Augen betrachtet sie dieses weiße, kalte Kind, das zur Hinrichtung
geht - wie das neugierige Mitgefühl das ansieht, was es nicht versteht.
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Pour: Béatrice
Cenci marchant au supplice, 1855
Dans ce visage est toute l’Italie – selon : Jules Barbey d’Aureville,
« Paul Delaroche, De ses derniers tableaux et de la pensée dans les arts »,
Le Pays, 21 mai 1857 :
Le groupe des religieuses est varié. Au milieu de toutes ces sublimes fonctionnaires
de la mort et de la pitié, qui prient et assistent sans émotion à cette conduite
à l’échafaud avec les yeux accoutumés à regarder les choses éternelles, il
y en a une que la pensée de l’éternité n’a pas encore saisie et qui est charmante.
Celle-là est toute l’Italie !
Elle regarde, avec des yeux qui brûlent, cette enfant blanche et froide qui
marche au supplice, - comme la passion curieuse regarde ce q’elle ne comprend
pas.
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