In der mnemischen Funktion [des Historismus] trifft
das Wunder der Konstanz mit dem ebensogrossen Wunder der Wandlung zusammen…
Der Historismus steht heute nicht hoch im Kurs: le culte de
l’incompétence und die Verehrung der leiblichen Gegebenheit als Bürgschaft
seelischer Qualitäten haben das Wort. (Aby Warburg, 1928) - Mit diesen
markigen Worten hat Warburg natürlich die geisteswissenschaftliche Methode
gemeint - aber ist es weit von einer möglichen Charakteristik des Künstlers?
Paul Delaroche galt als Hauptexponent der Historienmalerei. Seine Inspiration
holte er sich hauptsächlich in der zeitgenössischen Literatur und auf der
Bühne. Grundsätzlich nicht ungewöhnlich - aber mit außergewöhnlichem Gefühl
für Komposition und Spannung.Bemerkenswert sind seine Bemühungen um Unabhängigkeit
von den traditionellen, auf den jährlichen Salon, die zeitgenössische Kunstmesse,
ausgerichteten Verkaufsmöglichkeiten: Möglicherweise hat er sich primär aus
gekränkter Eitelkeit wegen eines entgangenen Auftrages vom Salon zurückgezogen.
Letztlich hat sich diese Entscheidung für ihn günstig ausgewirkt. Mit Hilfe
des Graphikverlegers Goupil wurde eine immense Vertriebsmaschinerie entwickelt.
Reproduktionen von Delaroches Werken wurden in riesigen Auflagen in ganz Europa
und den Vereinigten Staaten vertrieben. Dies sicherte ihm eine ungewöhnliche
Popularität und - natürlich - gut bezahlte Aufträge.
Später setzte Goupil auch die neu entdeckte Photographie zur Vervielfältigung
von Delaroches Arbeiten ein. So wurde Delaroche die Ehre zuteil, als erster
Künstler ein posthum veröffentlichtes,
komplett in Photographie illustriertes
Werkverzeichnis zu haben.
Delaroches Kompositionstechnik
"Delaroche bereitete seine Kompositionen durch intensive Arbeit, sorgfältigste
Recherchen und langes Nachdenken vor. Üblicherweise begann er mit einer winzigen
Skizze des Themas....anschließend stellte er seine Komposition mit Wachsfiguren
und Kartonausschnitten auf einem Brett nach, um die Lichteffekte zu studieren..."
( zitiert nach "Paul Delaroche" in The Fine Arts Quarterly Review II
(1864), pp 273-304)
Diese vergänglichen Modelle sind zwar nicht mehr nachweisbar....gelegentlich
finden sich aber eigenartige kleine Grundrisse
auf seinen Zeichnungen. Darin hat er wohl die Komposition solcher Modelle
vorbereitet. Die Positionen der Hauptakteure wurden durch winzige Punkte in
den Grundrissen angedeutet.
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Une petite anecdote sur l'étrangeté de l'encombrant
Delaroche:
La belle
Hérodiade,
propriété du Musée Wallraf-Richartz de Cologne, était pendant de longues
années accrochée à cheval entre les départements de la peinture du
19ème et du 20ème siècle, les conservateurs du musée ne sachant pas
où la classer. |
Die
Modernität des Malers zeigt vielleicht am besten eine kleine Anekdote:
Im Kölner Wallraf-Richartz-Museum, das sonst chronologisch-klassisch
strukturiert war, wusste man über viele Jahre nicht, diesen gewaltigen
Maler zu neutralisieren. Seine
Herodias
hing auf der Grenze zwischen der alten und der modernen Abteilung,
direkt neben einer Version von Van Goghs Brücke von Arles, wo sie
sich bestens behauptete. |

Autoportrait - Selbstporträt

L'Atelier - Sein Atelier 1853
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Dans la fonction mnémonique [de l’historisme]
le miracle de la constance coïncide avec celui - tout aussi grand - de la
mutation.
Aujourd’hui, le historisme n’est plus bien coté : le culte de l’incompétence
et l’adoration de la réalité charnelle comme garant des qualités spirituelles
ont la parole. (Aby Warburg 1928)- Naturellement, Warburg a ainsi défendu
sa méthode analytique - serait-il faux de appliquer ce mot au processus créateur?
Paul Delaroche fut admiré comme chef de file des peintres d’histoire, dès
sa première apparition au Salon.
Ce jugement, si longtemps incontesté, est assez étonnant: il trait les mêmes
sujets que ses contemporaines, il suive les mêmes sources dans la littérature
et au théâtre. Des fois, ses compositions ressemblent à s’y méprendre aux
illustrations. Après tout, c’est un sens de la couleur et de la composition
qui le distingue et, surtout, son instinct pour le moment juste, un sens de
la mise en scène, digne d'un Alfred Hitchcock .
Paul Delaroche, était-il aussi l’ancêtre de l’indépendance du Salon ? Pour
des raisons jusqu’alors mal éclairées, Delaroche se retire du Salon à partir
de 1837. Cette date coïncide avec son échec au concours pour la décoration
de la Madeleine, à Paris. On ne sait toutefois pas, si ses vrais mobiles ne
se trouvent pas ailleurs.
Après tout, la situation tourne à son avantage: il découvre d’autres canaux
pour la distribution de ses œuvres et pour rester dans la mémoire du monde
artistique. Il se lance dans une vaste opération publicitaire à l’aide de
la maison Goupil, marchands de gravure. Non seulement la France, mais le monde
entier seront inondés des reproductions d’après Delaroche.
Grâce a cette campagne, son nom reste parmi les mieux connus. Goupil perfectionnera
le système plus tard. La gravure sera remplacée par des reproductions mécaniques
à base de photographie. Un exemple majeur en sera la publication des
œuvres complètes de Delaroche,
une édition posthume entièrement illustrée des photographies.
Un mot sur la technique
« M. Delaroche avait coutume, avant d'entreprendre un tableau, de chercher
les lignes et l'effet de sa composition en groupant des maquettes modelées
en cire, suivant la distance relative et les conditions de lumière où les
figures devaient être représentées sur la toile. Le plus souvent, dans ces
études préparatoires, les proportions et l'attitude de chaque personnage n'étaient
indiquées que sous forme d'esquisse. .. » (Henri Delaborde
« Paul Delaroche », dans Revue des deux mondes
1857 (repris dans Études sur les beaux-arts, 1864,
p.261-315)
Il ne subsiste rien de ces ébauches éphémères en cire, mais….de fois, on trouve
d’étranges petits plans sur ses dessins.
Il s’agit des plans minuscules des scènes, vues de haut avec indication des
principaux acteurs par des petits points. C’était probablement à partir de
ces plans qu’il réalisa les maquettes en cire.
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