Diese flüchtige Skizze dürfte am Anfang der Entwicklungsreihe für die gigantische Wandmalerei im Festsaal der Kunstakademie von Paris stehen, dem so genannten Hémicycle. Man hat als Quellen und Vorbilder Delaroches Ingres' Apotheose Homers und Raffaels Parnasse bzw. Schule von Athen genannt. Die Zeichnung verweist auf eine weitere, eher überraschende Quelle: Von seiner ersten Italienreise, die Delaroche selbst als Initiationstour bezeichnet hat, brachte er eine Kopie nach einem Fresko Bernardino Luinis mit, heute in der Brera. Dieses Fresko, die Translation des Leichnams der hl. Katharina zum Sinai, stand also Pate: Die Engel tragen nicht mehr die Heilige, sondern Lorbeerkränze. Die charakteristische Silhuette der Allegorie der Gotik, daneben die der griechischen Kunst, in der Mitte links läßt keinen Zweifel am Zusammenhang mit dem Akademiegemälde. Der Louvre verwahrt weitere Fragmente desselben Entwicklungsstands der Komposition.

  Esquisse qui s'inscrit au tout début de la recherche pour la composition de l'Hémicycle, la grande peinture murale dans l'amphithéâtre de l'École de beaux-arts de Paris.
On a souvent insisté sur les modèles présumés de Delaroche, l'Apothéose d'Homère de Ingres et l'École d'Athènes de Raphaël. La feuille révèle pour la première fois une source aussi inattendue que certaine pour la partie centrale de la fresque: Les anges transportent le corps de Ste Catherine au Sinaï par Bernardino Luini. Delaroche était familier avec cette œuvre. Il en avait emmené une copie fidèle de son premier séjour en Italie, en 1834. Les anges ne portent plus le corps de la sainte, mais des couronnes de laurier. La silhouette très caractéristique de L'allégorie de l'art gothique avec a ses cotés L'art grec au centre de la feuille ne permets aucun doute quant au lien avec l'hémicycle. Le Louvre conserve d'autres dessins avec des fragments de la même inspiration.