Die Kennerschaft von Stephen Bann hat zu einem bemerkenswerten
Vorschlag zur Identifizierung dieser Szene geführt:
Es könnte sich um die Schlußszene in Alexandre Dumas bahnbrechendem Erstlingswerk
Heinrich der Dritte und sein Hof handeln (Erstaufführung Februar 1829).
Wenngleich dies hervorragend zum Gesamtkonzept der Zeichnung passt, bleiben
Fragen offen:
Weder bei Dumas noch in den wunderbarerweise erhaltenen Regieanweisungen des
Regisseurs der Erstaufführung findet sich ein Hinweis auf andere Frauen als
die Protagonistin, die Herzogin von Guise, in der Szene. Hier aber - und noch
deutlicher in den Varianten des vorhergehenden Blattes - sieht man klar mindestens
zwei weibliche Figuren im Hintergrund, (Kniende - vorige Szene). Die Szene
spielt im Salon, nicht im Schlafzimmer der Herzogin. Nirgends ist die Rede
von einem Bett oder Alkoven - hier aber klar das dominierende Möbel.
Hatte Delaroche, der temporär zum Kreis um Dumas gehört zu haben scheint und
dem ein zeitgenössischer Bühnentechniker in seiner Erinnerung sogar die Kostümentwürfe
in diesem Stück zuschreibt, Zugang zu einer früheren, verworfenen Fassung?
Hat er Dumas Stück benutzt, um die Szene in seiner Phantasie auszubauen und
weiter zu entwickeln? Eines seiner Hauptwerke, die Ermordung des Herzogs von
Guise, könnte jedenfalls im weitesten Sinne aus diesem Motiv abgeleitet sein
(Beobachtung von S.Bann, die in einem frühen
zeichnerischen Entwurfsstadium vielleicht am deutlichsten wird).
Andererseits war es grundsätzlich nicht ungewöhnlich, dass
sich Künstler bei solchen Anregungen große Freiheiten heraus nahmen: So hat
Achille Devéria in einer Lithographie, in
der er eine weitere Schlüsselszene des o.g. Stück wiedergibt, das Ambiente
des Bühnenbildes, das zufällig in einer Entwurfszeichnung
von Charles Ciceri erhalten ist, bis zur Unkenntlichkeit transformiert
(er bleibt aber eng an der Handlung - der Herzog presst mit roher Gewalt und
einem eisernen Handschuh den Arm seiner Frau, um sie zu zwingen, per Brief
ihren Liebhaber in eine tödliche Falle zu locken).
Verso
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Grace à la perspicacité de Stephen Bann,
le secret de cette scène est enfin dévoilé :
Il s’agit de la dernière scène du dernier acte dans la pièce de Alexandre
Dumas Henri III et sa cour, jouée pour la première fois en Février
1829.
En fait, Delaroche a peut-être dessiné les costumes du drame
Henri III et sa cour. Malheureusement,
cette information nous est uniquement parvenue par la citation tardive d’une
lettre qu’un contemporain et professionnel du théâtre, Paul Lormier, a écrite
à la fin de sa longue vie. Alors, le secret des subtilités du rapport entre
Paul Delaroche et le théâtre résiste encore. De même dans cette révélation
de Stephen Bann, il reste encore un flou: Ni chez Dumas ni chez Albertin,
directeur de scène de l’époque, et ses précieuses annotations sur la mise
en scène de Henri III et sa cour, il est question d’autres femmes que
de la duchesse de Guise dans cette scène. Sur le dessin, on s’aperçoit clairement
d'au moins une silhouette à l’allure féminine à l’arrière-plan à droite (beaucoup
plus clair encore dans les variantes de la scène, voir la page précédente
: au moins deux femmes agenouillées). La scène originale est située au salon
de la Duchesse. Il n’est nulle part question d’un lit ou alcôve dans cette
pièce, clairement le meuble dominant ici.
Delaroche, avait-il accès à une version antérieure à celle définitive ? A-t-il
développé une nouvelle idée, avec la pièce de Dumas comme point de départ?
Son chef-d’œuvre - L’assassinat du duc de Guise -, a-t-il ses origines
dans cette scène (autre suggestion de Stephen Bann, particulièrement convaincant
dans une étude préparatoire
à Chantilly)?
D’autre part, il était normal pour les artistes de prendre une certaine liberté
dans ce genre d’inspiration : Il existe une lithographie par
Achille Devéria, intitulée
« Acte III, Scène V », donc avec référence claire à la pièce de Dumas.
Devéria y donne la scène-clef où le duc de Guise prend
le bras de sa femme par sa main gantée du gant de fer. L’oratoire de la duchesse
dans lequel se joue la scène est profondément transformé chez Devéria, évident
dans la confrontation avec l’esquisse
de Ciceri conservée dans la bibliothèque de l’opéra à Paris.
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