In den 30er Jahren erhielt Steinle vom Frankfurter Freiherrn von Bethmann-Hollweg den Auftrag, seine neu erworbene, neogothisch restaurierte Burg "Rheineck" bei Brohl am Rhein mit Fresken zu schmücken. Im Dialog mit dem Hausherrn entstand das ikonographisch ungewöhnliche Konzept der "Seligpreisungen" aus der Bergpredigt sowie eine Darstellung der Bergpredigt selbst.

Dieses Thema hat seine Erklärung wohl in der Diskussion des tiefreligiösen protestantischen Hausherrn mit dem ebenso tief im Katholizismus verwurzelten Künstler. Nicht ohne Stolz teilt Steinle seinem Freund Clemens Brentano in einem Brief mit, dass er es geschafft habe, in der Rheineck ein katholisches Kuckucksei zu legen, bzw.- mit seinen eigenen Worten - eine "katholische Wahrheit" auszudrücken.

 

Au courant des années trente, le Baron von Bethmann-Hollweg de Francfort chargea Steinle de la décoration à fresque de son nouvellement restauré château fort Rheineck sur les bords du Rhin. Le château avait été reconstruit selon les règles du style néogothique. Le thème assez inhabituel du "sermon sur la montagne" avec les huit "béatitudes" fut choisi conjointement par le catholique, Steinle, et le prostestant, Bethmann-Hollweg.
Il est par ailleurs intéressant de noter que Ch. Baudelaire dans ses notes sur l’art allemand – qui se révèlent plus ou moins approximatives - a très probablement fait allusion à la Rheineck:
Parlant de Rethel, il lui attribue l’ « illustration d’une chapelle sur les bords du Rhin » et la « parution des gravures à l’exposition universelle » (de 1855 à Paris).
En fait, les deux événements n’ont rien à voir avec Rethel, mais bien avec Steinle, qui avait illustré la chapelle de la Rheineck sur les bords du Rhin et qui était bien présent à cette exposition, probablement même avec les cartons pour le projet de la Rheineck. Rethel, en revanche, n’a très vraisemblablement rien envoyé à Paris.