Eine der Szenen, bei denen die Menschenmasse eine Hauptrolle spielt; ein Kompositionstyp den laut Théophile Gautier, seinem Hagiographen, keiner so beherrscht wie er.

Chenavard war mit einigen Protagonisten der zweiten Republik persönlich befreundet und  konnte sich während dieses kurzen republikanischen Intermezzos von 1848 Hoffnung machen, das Pantheon in Paris mit seiner Vision der Weltgeschichte auszuschmücken. Später führten katholische Reaktion und der napoleonische Staatsstreich zur Aufgabe des Projekts. Chevanard hat anschließend praktisch nichts mehr geschaffen. Baudelaire skizzierte ihn in dem unvollendeten Projekt seiner "Philosophischen Kunst" ebenfalls als "überraschend begabt für die Komposition". und ... "Er ist Utopist und Künstler. Er suche Bestätigung für die Utopien, ist dennoch gelegentlich Künstler". Baudelaire gibt in einer kongenialen Zusammenfassung der Pantheonidee eine Erklärung, warum die katholische Orthodoxie so heftig reagieren musste: "Die Malerei ist im Tempel geboren. Sie leitet sich aus dem Heiligsten ab. Der moderne Tempel, das moderne Heilige, das ist die Revolution. Lasst uns also den Tempel der Revolution und eine Malerei der Revolution schaffen. Das heißt, dass das moderne Pantheon die Geschichte der Menschheit enthalten wird. Pan muss Gott töten. Pan, das ist das Volk."

Nur wenige Blätter des Künstlers sind bekannt, quantitativ im Louvre und in Lyon (Kunstmuseum und Bibliothek). Angeblich habe er das Gros seiner Produktion selbst vernichtet. In Anbetracht seiner offensichtlichen Schwierigkeiten mit elementaren Grundlagen der Zeichnung bis weit in die 40er Jahre fragt man sich, ob man es bedauern soll. Es gibt allerdings einige wenige Serien, an denen man nachvollziehen kann, wie er mit Anstrengung doch noch zu akzeptablen Lösungen kommt. Nicht zuletzt hat er ein gewisses Talent als Portraitist.

Die Zuschreibung an den Künstler stützt sich auf die Provenienz ( Nachlasstempel und Mathieu Varille, Lyoner Kenner, Sammler und noch Zeitgenosse des Künstlers). Es gibt auch vereinzelt Parallelen zum obigen Blatt  im äußerst heterogenen, spärlichen Material, das Chenavards Zerstörung überlebt hat.
  Esquisse pour une composition non encore identifiée, éventuellement une épisode de la vie de Raimond VI, comte de Toulouse. ".. Une des grandes scènes .. dont le personnage principal est la foule, personnage que nul ne s'entend agir comme Chenavard " (Théophile Gautier, L'art moderne, 1856).
À la différence de Kaulbach, peintre né et dessinateur exceptionnellement doué, Paul Chenavard fut surtout philosophe, se voit en messie et grand orateur, au point de pratiquement plus rien produire après l'échec du projet de sa vie, la décoration du Panthéon à Paris. Baudelaire dit de lui "...artiste doué d'une habilité étonnante de composition et bien plus grande qu'on ne le soupçonnerait... .Deux hommes dans Chenavard, l'utopiste et l'artiste. Il veut être loué pour ses utopies, et il est quelquefois artiste malgré ses utopies". Le même Baudelaire donne dans ses notes sur l'art philosophiques une analyse aussi claire que poétique de l'échec inévitable du projet du Panthéon en 1851" La peinture est née dans le Temple. Elle dérive de la Sainteté. Le Temple moderne, la Sainteté moderne, c'est la Révolution. Donc, faisons le Temple de la Révolution, et la peinture de la Révolution. C'est à dire que le Panthéon moderne contiendra l'histoire de l'humanité. Pan doit tuer Dieu. Pan, c'est le Peuple." L'analyse des adversaires catholiques du peintre n'était sans doute pas différente, leur réaction en fonction de l'ambition du projet.

Selon la légende, Chenavard aurait détruit la plupart de ses dessins. Ce peu qui nous reste de sa production est effectivement plutôt le témoignage d’un esprit érudit que d’un artiste habile, bien que on ne puisse pas nier un certain talent pour le portrait chez lui. Ses études pour les ambitieuses compositions religieuses qu’il entreprend vers 1840, la trentaine largement dépassé, sont plein de lourdeur, pour ne pas dire de maladresse et d’erreurs de débutant. Rares sont les projets pour lesquels plusieurs études ont survécu. Un tel ensemble au musée de beaux-arts de Lyon montre que, finalement, il sait se ressaisir et parvient à des solutions corrects. Baudelaire le qualifie non sans raison de piocheur.

Le dessin ici publié pour la première fois se positionne difficilement dans cette œuvre très hétérogène. Sans un tampon qui marque une partie de sa succession graphique, et la provenance « Mathieu Varille », chercheur et connaisseur lyonnais, l’attribution ne tiendrait guère. Il y a certains parallèles: dans un album factice à Lyon, des études pour des musiciennes; dans d’autres dessins la même recherche du contour.